Sans aucun doute le départ de la <b>Diagonale des Fous</b>.

Le départ à 22h, après plus de 6 mois de préparation tronqué par un genou brinquebalant et une infiltration à 2 mois du départ, être sur la ligne de départ était déjà une victoire.

L'atmosphère était un savant mélange de fête rythmée par des concert dont les îles ont le secret et de concentration rêveuse. 

Visualiser une dernière fois les différents secteurs clés, imaginer la souffrance à laquelle on pense pouvoir faire face, se laisser bercer par les chants, l'odeur âcre du Baume du Tigre si caractéristique d'un départ de trail, repenser à chaque détail matériel, penser à tous les sacrifices effectués...

Et puis, une fois parti, tu pars comme sur un 10km. 

Tu profites du feu d'articife tiré pour l'occasion en te laissant porté par la foule omniprésente sur plus de 10km et tout ça, à 13km/h.

Bref, le temps est suspendu, l'euphorie me gagne.

51h plus tard, je passais la ligne d'arrivée, un peu moins vite mais l'euphorie était la même. 

Team Bertagne

Courir en atteignant des Sommets

Rémi Combal